Avec Adrien Liénart (chant et guitare), Frédéric Debaix (contrebasse) et
Jean-Claude Salemi (seconde guitare)
En 1952, Georges Brassens fait ses débuts à Paris, c'est un grand moment pour beaucoup d'entre nous. Son Oeuvre dépasse la chanson française elle-même, c'est un vent nouveau qui souffle, c'est de l'espoir qui nous arrive.
Les textes et les musiques qu'il livre au public sont à la fois d'une nouveauté, d'une fraîcheur extraordinaires et viennent en même temps du fond des âges. Et cette oeuvre, maintenant encore, conserve sa jeunesse, ne prend pas une ride.
La tolérance, l'humanisme, l'humour dans les paroles avec en prime des musiques d'une qualité rare en font une oeuvre intemporelle. Bref Georges Brassens fait partie de notre patrimoine culturel, mais il faut qu'il continue à vivre et donc à être chanté ; c'est pour cette raison que je me suis décidé à donner des récitals.
Je l'ai découvert en 1954 à la radio, j'ai entendu "Le Parapluie" et j'ai reçu un choc dont je ne suis pas prêt de me remettre. A partir de ce jour je n'ai eu cesse de l'écouter par tous les moyens : la radio, ses disques, ses passages à Bruxelles, etc...
En 1956-57 je tente laborieusement d'apprendre à jouer de la guitare dans le but de me faire plaisir en le chantant.
Le 29 octobre 1981, décès de Georges Brassens...
En 1982 je rencontre Pierre Périquet passionné comme moi par l'oeuvre de Brassens.
Nous décidons d'unir nos sensibilités et nos expériences pour travailler ensemble, Pierre à la contrebasse et moi au chant et à la guitare.
Notre but commun : préserver et reconstituer le mieux possible la sonorité "Brassens", guitare et contrebasse, de manière à restituer autant que possible l'ambiance sonore et émotionnelle que l'auteur dispensait à son public, on ne peut se passer de la contrebasse, toutefois la seconde guitare apporte une touche musicale complémentaire et démontre la richesse des musiques de Brassens. Ce sera pour plus tard, peut-être.
En 1986, par hasard, l'idée de faire partager au public notre passion commune se présente et c'est le début des petits récitals, avec également un travail passionnant dès 1983-1984 sur des chansons posthumes.
Début octobre 1999, décès de mon ami et complice contrebassiste Pierre Périquet, après 17 années de travail ensemble...
Encouragements nombreux de collègues, d'amis, de proches et du public qui me disent de continuer.